Vu : Hanran. Photographie japonaise du XXe siècle, exposition présentée au Musée des beaux-arts du Canada jusqu’au 22 mars 2020.
Loin des ligotages assez douteux d’un Nobuyoshi Araki (sa tente n’est heureusement pas retenue que par ce seul piquet), le « déluge » de photographies présentées à Ottawa lève le voile sur le Japon sous le règne de l’empereur Hirohito (1926-1989).

Après une période d’ouverture au cours de laquelle éclot le mouvement Shinko Shashin ou Nouvelle photographie, le pays bascule, dans la foulée du Krach de 1929, dans le militarisme. Il envahit la Mandchourie, rejoint les forces de l’Axe pendant la Seconde Guerre mondiale puis voit Hiroshima et Nagasaki pulvérisées par la bombe atomique.


Le Japon se relève néanmoins de façon spectaculaire, et ce, malgré et en partie grâce à une présence américaine qui perdure (nos voisins du Sud y occuperaient encore une trentaine de bases militaires).


Et il ne cesse de nous fasciner encore aujourd’hui.

À quand une telle fenêtre ouverte sur l’Iran ou la Corée du Nord ?