Lu : Antanas Sutkus: Planet Lithuania édité par Thomas Schirmböck et publié en 2018 chez Steidl.
À quatorze ans, Antanas Sutkus (1939- ) achète son premier appareil photo. À 23 ans, il commence à publier et à exposer. Il ne s’est plus arrêté depuis. Entre-temps, ses livres se sont vendus à plus de 300 000 exemplaires. Portant, ici, Sutkus demeure peu connu.
Dans le court essai qui clôt cet ouvrage d’une qualité exceptionnelle, David Campany écrit : « The most important requirements, particularly for an observational photographer, have little to do with equipment and technique. They are subject matter and disposition towards it. The disposition might be affection, or mixed feelings. It might be intellectual or intuitive. » Puis il ajoute : « You do not have to force your vision into your photographs. If you have a vision, it is bound to come through anyway. » On comprend vite que celle de Sutkus est dans une catégorie à part.






Combien de photographes dans combien de pays sont-ils ainsi restés trop longtemps dans l’ombre ?