Parcourus : Rodrigo Moya : una vision critica de la modernidad par Alberto del Castillo Troncoso, Marco Antonio Cruz : Bestiario par Guillermo Favanelli et Oscar Fernando Gomez : Taxi driver par José Eugenio Sanchez, respectivement publiés en 2006, 2014 et 2015 chez Circulo de Arte.
L’hiver lambine. Il devrait être parti, mais ne peut s’y résoudre. Il étire la conversation dans le cadre de porte. Ces entre-deux « volés » ne sont-ils pas les plus magiques ?

L’envie de lumière vive, de doux temps et de vert tendre se fait quand même de plus en plus brûlante, brûlante comme la playa, comme toute l’intensité de Mexico. Vivement le moment de se délier les jambes et le regard.

Pour se réchauffer, il y a les regards célèbres, mais toujours intrigants de Manuel Alvarez Bravo (1902-2002), de Juan Rulfo (1917-1986) ou du photojournaliste colombien Rodrigo Moya (1934- ), ce dernier avec ses univers miniatures.



Puis il y aussi la mire sans détour d’Oscar Fernando Gomez (1970- ), photographe débrouillard au parcours difficile, qui insuffle une pointe de dignité et d’humour dans tout ce qu’il aperçoit par la fenêtre de son taxi.




Ou encore le prisme de Marco Antonio Cruz, véritable invitation à la déambulation un peu hasardeuse, mais jamais ennuyante, un appel à humer tous les parfums de la ville.



Merci à Monique et Pierre d’encombrer leurs valises d’ouvrages toujours passionnants.