Lu : Promenade dans le passé de Montréal par Dinu Bumbaru et Laurent Turcot, publié aux Éditions La Presse en 2017, et vu : La mémoire des anges, un film de Luc Bourdon diffusé en 2008.
Combinant quelques images emblématiques et celles d’une myriade de chantiers de démolition et de reconstruction, Bumbaru et Turcot offrent certes un portrait complet, mais celui-ci demeure étonnamment distant. Peut-être est-ce la nature plus journalistique qu’artistique des archives du quotidien La Presse qui n’offrait pas le supplément d’âme que semblait pourtant promettre cet ouvrage publié dans la foulée du 375e anniversaire de Montréal ?


photographe non-identifié, p. 236.
Dans un autre registre, Bourdon compose un portrait vivant et foisonnant du Montréal des années 1950 et 1960 en assemblant, à la manière d’un DJ (comme le souligne à très juste titre le synopsis de l’ONF), 120 extraits de films réalisés par les grands du cinéma d’ici. Le résultat est tout simplement captivant : voilà un véritable hymne à cette métropole que l’on affectionne, avec toute sa rugosité et ses contradictions, mais aussi avec sa capacité d’éveiller les espoirs les plus fous.











