Vu : l’exposition « Jack Davison – Revisiting Pictures » présentée jusqu’au 5 juin 2016 au Foam Fotografiemuseum Amsterdam.
En raison de leur qualité, de la diversité des sujets et des techniques, ainsi que des styles bien typés, les images semblent d’abord être celles de grands maîtres de la photographie qui auraient été regroupées dans le cadre d’une rétrospective libre et intime. On croit reconnaître untel ou un autre, la lumière, les couleurs ou les effets qu’ils affectionnent. Pourtant, ce sont bien les images du jeune britannique Jack Davison (1990- ).



Pour trouver sa propre voix, on dit souvent qu’il faut « connaître ses classiques », ce qui passe par une étude attentive du travail des grands artistes ou, à l’école, par divers exercices « à la manière de ». On dit aussi qu’il est inutile de regarder en arrière et qu’il faut plutôt tout reprendre à zéro pour mieux embrasser la révolution.




Pour Davison, cette conversation avec ses prédécesseurs ne semble en tout cas pas un obstacle, mais plutôt un tremplin, un souffle gonflant l’inspiration pour mieux plonger en avant.
