Vu : l’exposition Tirées par les chevaux ! présentée au Musée de la civilisation jusqu’au 17 janvier 2016.
Quelles soient roulantes ou glissantes, les voitures hippomobiles ont aujourd’hui disparu de nos routes. Il est ainsi facile d’oublier qu’elles ont longtemps été non seulement un moyen de transport incontournable, mais qu’elles ont aussi servi, au même titre qu’une imposante demeure ou qu’un vêtement bien coupé, à se distinguer de ses contemporains.


Roues (ou patins) spectaculaires, carrosseries rutilantes, « mécaniques » sophistiquées ou intérieurs aux cuirs souples : bien peu de choses ont changé finalement entre le savoir-faire impressionnant des voituriers québécois d’autrefois et celui des ingénieurs italiens ou allemands d’aujourd’hui.

Sans parler du comportement des conducteurs qui ont remplacé les courses de traîneaux ou de carrioles à la sortie de la messe par le grondement de leurs bolides astiqués défilant le long des rues principales de la province, le samedi soir pendant l’été.
