Lu : Imogen Cunningham, 1883-1976 par Richard Lorenz publié chez Taschen en 2001.
Dans l’essai qui accompagne les images de la photographe américaine, Lorenz cherche constamment à établir si elle était devant, dessus ou derrière la vague, déjà à la recherche de la suivante. Cunningham semble plutôt l’une des fondatrices du groupe f/64, aussi éphémère fût-il, pour une bonne raison, alors que cette passion pour une profondeur de champ maximale et une netteté absolue des détails traverse toute son œuvre. Plutôt que de surfer, je crois qu’elle a simplement fait ce qu’elle avait à faire, c’est-à-dire prendre des photos extraordinaires.
Comme le dit si bien elle-même Cunningham : « I am interested in reading all the ideas and there will always be people who like to write about theories of photography but I still remain the person who likes just to try doing things. I am amused and I think a little bit enlightened by a sentence in some article written by Norman Corwin: “The camera is a cross between a practical joker and a poet. It can make a man’s noblest work look like a clothespin, or invest with cosmic implications a portrait of ham and eggs” » (p. 220).