Voir le Mexique parce que la lumière y semble aussi cristalline que celle de l’Abitibi, parce que Tina Modotti, parce que toute l’énergie des rues de Mexico à travers les yeux de Pierre et Monique.


Lu en attendant que les caïds cessent de s’entretuer: Le catalogue publié en 1999 de l’exposition « Mariana Yampolsky, Imagen Memoria, Image – Memory » présentée l’année précédente au Centro de la Imagen (Francis Reyes Palma, conservateur), ainsi que la monographie « Manuel Alvarez Bravo » publiée en 1997 chez Könemann dans la série Aperture Masters of Photography.
Comme un coup de soleil, les textes des historiens et des critiques d’art assomment parfois. De l’éloge dithyrambique aux interprétations acrobatiques, les contours du sens tant recherché deviennent flous. Par contre, une fois cette étape franchie, les thèmes chers à une certaine tradition photographique mexicaine refont surface dans toute leur splendeur à travers l’œil original de ces deux amoureux du pays, qu’il en soit natif (Alvarez Bravo, 1902-2002) ou qu’elle l’ait adopté (Yampolsky, 1925-2002).

Connaissant le culte voué au soleil par les civilisations précolombiennes, on peut se demander ce qu’elles auraient pensé de la magie de la photographie !